Communiqué Le Dr. Abdourahmane SARR Candidat à la Présidentielle
Le Dr. Abdourahmane SARR, 43 ans, ancien Représentant du FMI au Togo et au Bénin, démissionnaire en Octobre 2011 après 15 ans de service au FMI, va porter le projet du Mouvement pour la Renaissance la Liberté et le Développement (MRLD-Moom Sa Bopp/Mënël Sa Bopp) comme candidat à la Présidentielle du 26 Février 2012. Il animera une conférence de presse à cet effet le 5 Janvier 2012, à 10H00.
Cette candidature est une candidature de la jeunesse engagée qui considère qu’elle est capable de prendre son destin en main. Le projet de société du MRLD est une solution concrète, structurante, qui va réaliser le développement des communautés de base du Sénégal dans un esprit de décentralisation et de participation citoyenne effectives qui permettront le changement véritable auquel les populations aspirent. Ce changement fera en sorte que le coût d’une bonne qualité de vie soit abordable et que les populations puissent financer et satisfaire leurs besoins en biens et services publics (éducation, santé, infrastructures de base, etc…) là où elles vivent sans tendre la main à autrui.
Suite à une série de rencontres et journées citoyennes dans les grandes villes épicentres du Sénégal (Ziguinchor, Thiès, Kaolack, Saint-Louis, Dakar), rencontres auxquelles ont participé des élus locaux, des citoyens partisans de partis politiques, et la société civile, le Dr. Abdourahmane SARR est arrivé à la conclusion qu’il faut corriger le mépris que les citoyens ont développé pour la chose politique.
Les citoyens ont une bonne compréhension du service public financé par leurs impôts mais considèrent que ces impôts sont ou seraient détournés à d’autres fins par les politiciens. Ils aspirent aux valeurs d’autonomie et de liberté (Moom Sa Bopp /Mënël Sa Bopp) gages d’une bonne qualité de vie familiale et communautaire, mais n’ont pas les outils nécessaires pour satisfaire ces aspirations. Les citoyens ont l’impression de n’avoir aucune influence véritable sur leur sort, celui de leur famille, et de leur communauté attendant plutôt leur salut d’une source extérieure à eux-mêmes. N’étant pas à l’origine de l’essentiel des ressources budgétaires dont disposent leurs élus pour être motivés par la participation citoyenne à la conduite des affaires de leur communauté, les citoyens entretiennent une relation de parent à enfant avec leurs dirigeants qui tiennent les ressources budgétaires qu’ils gèrent de l’extérieur de la communauté (l’étranger, l’état central et/ou à travers lui l’étranger). Cette relation, faite de promesses périodiques au gré des cycles électoraux, est dépendante de la volonté des bailleurs et répond du clientélisme politicien socialisant, et non des valeurs de liberté individuelle auxquelles nous croyons et qui responsabilisent l’individu mais dans sa communauté.
Devant une telle situation, comment faire porter le projet du MRLD à un candidat de la classe politique traditionnelle qui est dans sa totalité socialiste ou socialisante qu’elle soit du pouvoir ou de l’opposition? Devant des offres politiques qui s’inspirent des conclusions des assises nationales sans lui donner un contenu véritable, comment opter pour l’éducation des électeurs pour qu’ils fassent le bon choix parmi les candidats se réclamant de ces assises? Comment choisir parmi les camps politiques significatifs en lice dont les partisans sont acquis à notre projet bien qu’unanimement socialistes ou socialisants?
Convaincu d’avoir une offre positive qui peut faire la différence, le Dr. Abdourahmane SARR a décidé de porter le projet du MRLD au plan politique pour institutionnaliser les modalités pratiques de sa réussite consistant à faire en sorte que les sénégalais aient les moyens de financer les besoins de leur famille et ceux de leurs communautés qu’ils se seront librement choisis (éducation, santé, infrastructure de base) là où ils vivent.
Ces modalités pratiques sont :
(i) la Cité-Régionalisation du Sénégal en 5 pôles régionaux (Dakar, Thiès, Saint-Louis, Kaolack, Casamance) et l’approfondissement de la politique de décentralisation de l’Etat;
(ii) L’institutionnalisation de monnaies locales complémentaires non concurrentes au FCFA, dans un régime du FCFA libéré de sa dépendance coloniale ;
(iii) La mise en place d’une Société Financière d’Appui au Développement Local émettrice de ces monnaies locales dans chacune des 5 Cité-Régions pour réaliser de par son mode de fonctionnement un accès au crédit facilité.
Nous affirmons que par le biais de ces trois réformes structurantes, les communautés de base du Sénégal se développeront dans le respect des valeurs d’autonomie et de liberté (Mom Sa Bopp/Mënël Sa Bopp), concrétisant ainsi les aspirations de ceux qui se réclament des conclusions des assises nationales ainsi que ceux qui se réclament du libéralisme. La croissance potentielle sera réalisée et le chômage éradiqué.
Ces trois propositions, de par leurs effets induits dans un environnement économique bien géré, permettront aux sénégalais, aux jeunes en particulier, de prendre pleinement leur destin en main et de participer dignement à la construction du monde. Participer non pas en éternels assistés mais en de véritables contributeurs aux rendez-vous du donner et du recevoir, capables en hommes libres de promouvoir le bien et de condamner le blâmable.
MRLD, Moom Sa Bopp/Mënël Sa Bopp Lu Mëna Nekk La